Pourquoi faut-il payer une taxe de séjour en camping ?

Payer la taxe de séjour en camping

Dans environ 15 000 communes françaises, la taxe de séjour est applicable auprès de différentes structures d’hébergement dont le camping. Vous la verserez à votre logeur qui la remettra ensuite à la commune afin que celle-ci puisse favoriser l’accueil touristique. La taxe de séjour est donc additionnée au tarif de votre hébergement.

Quel est le montant de la taxe ?

C’est la commune qui fixe le montant de la taxe de séjour ; celle-ci varie suivant le type de l’établissement. Pour le camping, elle s’élève à 20 centimes pour une structure d’une à deux étoiles, entre 20 et 60 centimes auprès des complexes trois, quatre et cinq étoiles. Elle est calculée par personne et par nuit. Toutefois, il y a des locataires exonérés. Il s’agit des saisonniers employés par la commune, les personnes bénéficiant d’un relogement temporaire, les personnes âgées de moins de 13 ans.

Et si vous êtes camping-cariste ?

Si vous êtes camping-cariste et louez donc une parcelle de terrain au sein d’un hôtel de plein air, comment calcule-t-on la taxe de séjour ? La taxe de séjour sera toujours calculée par nombre de nuitées, par personne. S’il y a une taxation au forfait, dans ce cas, ce sera en fonction du nombre forfaitaire justifiable de couchages par véhicule habitable.

La gratuité d’un séjour

Si une aire de camping propose des promotions comme des séjours longs de 14 jours dont 1 ou 2 sont gratuits, cette gratuité vous exonère de la taxe de séjour sur 1 ou 2 jours. En effet, le logeur vous demande la taxe uniquement s’il reçoit aussi le montant du loyer ; donc, si votre hébergement est gratuit, la taxe n’est pas facturée.

A quoi sert la taxe ?

La taxe de séjour est destinée à des fins touristiques. Sa collecte permet à une commune d’améliorer la fréquentation touristique. Elle est aussi utilisée pour couvrir des dépenses se rapportant aux diverses actions de protection et de gestion des espaces naturels, toujours liées au tourisme. A compter du 1er janvier 2019, elle sera obligatoire.